Les faits marquants de l'actualité
du ballon rond : cette semaine, côté valeurs en hausse, Les
favoris sont là, Drogba taille patron, et Micoud sur mesure. Pour
les valeurs en baisse, Le Real enfumé, Rivaldo en balance, et Un
négligé de Bleues .
Les valeurs en hausse
Les favoris sont là
Monaco, Marseille et Lyon,
nos représentants en champions league, se sont déjà
installés aux trois premières places du championnat. Comme
si la loi du plus fort avait repris ses droits après quelques années
de surprises, celles animées par Sedan, Lille ou Nice... Des équipes
à leur place, qui tiennent leur rang, c'est étonnant ? Dorénavant
plus, semble-t-il. La Champions League a réduit son nombre de rencontres,
les clubs qui nous y représentent cette année sont, sans
conteste, les mieux armés. Tout concorde à ce qu'ils puissent
assumer leur ambition européenne et nationale. Leur début
de saison le confirme. Jusqu'à quand ? La réponse arrivera,
on l'espère tous, le plus tard possible. Preuve que notre championnat
aura retrouvé une grande partie de son crédit, bien entamé
lors des dernières saisons. Un signe peut nous rendre optimiste
: parallèlement, pour la première fois depuis longtemps,
les trois promus sont vraiment à la peine. La force des uns ferait-elle
de nouveau la faiblesse des autres ?
Drogba taille patron
Il n'avait qu'étonné
la saison dernière, même si ses dix-septs buts étaient
révélateurs d'un talent jusqu'alors ignoré. L'OM et
l'OL se sont battus pour le faire signer, les Phocéens l'ont emporté
et ne peuvent le regretter. Meilleur réalisateur ex aequo du championnat
avec cinq buts, buteur à San Bernabeu, il n'a pas tremblé
lors du derby contre les Aiglons en inscrivant un doublé, mais surtout
le penalty vainqueur dans les arrêts de jeu. L'inexpérimenté
joueur de L1, malgré ses ving-cinq ans, aurait pu se noyer dans
les vagues du Vélodrome. C'était du moins la crainte de certains.
Aujourd'hui, on est sûr que c'est lui qui surfe la houle. A
tel point qu'il affiche un mental et une attitude de chef de tribu. En
témoigne ses prises de paroles lors des échauffements d'avant
match et, surtout, son coup de gueule dans les vestiaires, à la
mi-temps du match contre Nice, pour remettre ses coéquipiers dans
le droit chemin. Celui de la victoire, qui lui sourit de plus en plus souvent.
Il faut dire qu'il est bien difficile de résister au talent et à
la volonté du nouveau patron de l'OM.
Micoud sur mesure
Il bat la mesure de son équipe
et c'est le chef d'orchestre du Werder Brême dont il endosse à
merveille le maillot près du corps. Johan Micoud n'est pourtant
pas gêné aux entournures. Au contraire, ravi du jeu offensif
pratiqué, il montre toute l'étendue de son talent; avec quatre
buts inscrits en six rencontres et trois passes décisives son rendement
est optimal. Au point qu'on le surnomme "le Zidane de la Weser" (nom du
fleuve qui traverse Brême). Ses similitudes physiques et techniques
sont évidentes, à l'inverse, ses qualités ont été
diversement appréciées. A Brême, elles font l'unanimité
et Klaus Allofs, son directeur sportif, a déjà dit de lui
qu'il était "indispensable, irremplaçable et intransférable".
En France et chez les Bleus, les avis ont souvent divergé. Alors
qu'il faisait partie de la déroute en Corée, il n'a, depuis,
jamais été contacté par Santini. Il le regrette. L'oubli
dû, entre autre, à la discrétion du personnage est
malheureux, tout comme sa trajectoire qui aurait sûrement mérité
de tutoyer le zénith. Il n'en reste pas moins, qu'aujourd'hui, à
trente ans, Micoud plaît outre-Rhin.
Les valeurs en baisse
Le Real enfumé
Attendu comme un beau jambon
espagnol que l'on s'apprête à fumer, le Real s'est fait dévorer
tout cru à Valence. Il faut dire que, dans la semaine, le banc des
visiteurs s'était déjà fait carboniser par des "supporters
valencians". La défaite 0-2, ne souffre d'aucune discussion si ce
n'est que l'absence de Raul, blessé, a été fortement
ressentie. Zidane et Beckham n'ont pas été à la noce
et le banquet de Valence confirme les difficultés qu'éprouvent
les Madrilènes à l'extérieur. De quoi remettre en
question la position de milieu défensif de l'ex-Mancunien ? Peut-être
pas, d'ailleurs, l'intéressé ne veut pas y penser. De quoi
donner des idées aux Marseillais pour le match au Vélodrome
? Sûrement. Toujours est-il que cette défaite fait inévitablement
le délice des prétendants. En premier lieu, celui de Valence
qui prend la tête de la Liga et de La Corogne désormais deuxième.
Un de chute pour le Real, tout le monde guette déjà la prochaine
marche...
Rivaldo en balance
Le Milan annonce dans la
semaine qu'il résilie le contrat le liant avec Rivaldo. Cette nouvelle
émeut Ronaldo qui se permet d'envisager comme possible sa venue
au Real Madrid. Comme si un énième joueur offensif, qui plus
est sur la pente descendante, était utile au Real. La plaisanterie
faisant long feu, Rivaldo avance publiquement qu'il se verrait bien joueur
de Chelsea. Qui doute de tout n'a rien, mais quand même... Coup de
théâtre dimanche soir, Galliani, le vice-président
du Milan, affirme qu'il va essayer de conserver Rivaldo, dont il avait
pourtant révélé la rupture de contrat, vendredi. Pour
quelle raison ? A l'heure actuelle, bien renseigné est celui qui
sait dont quoi sera fait l'avenir de Rivaldo. On ne peut cependant s'empêcher
de trouver bien cavalier tous ces atermoiements. Les méthodes des
riches se révèlent désormais au grand jour. Dans ce
cas précis, avouez qu'elles gagneraient à rester secrètes.
Un négligé
de Bleues
Elles ont joué sur
leur valeur, auraient mérité mieux face à la Norvège
mais ont quitté la coupe du Monde dès le premier tour. C'est
le seul point commun avec leurs homologues masculins, puisque seuls les
cablés ou satellisés ont pu voir leur match. L'indifférence
des médias au sport féminin ne peut se masquer sous couvert
d'audience ou d'intérêt infime, puiqu'ils n'exposent pas les
compétitions au plus grand nombre. Il aurait fallu attendre que
nos Bleues soient qualifiées pour les demi finales... Et encore.
Sans grandes performances, force est de constater que le football féminin
n'est pas près de rejoindre la route de la renommée médiatique
des hommes. Avant tout, contre cela et parce qu'elles méritent plus
de considération, Maxifoot trouve de mauvais goût ce négligé
de Bleues.
Merci, et à la
semaine prochaine !
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à cet article - Par Marc Lepannetier
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